les filles de là-haut
presentation de la cie les filles de là-haut
Pour découvrir le travail CLIC Ici , quelques vidéos : Vidéos lien
La Cie Du Haut a été co-fondé en 2015 par Aude Le Jeune et Astrid Le Jeune.
Spécificité de la compagnie
Nous sommes deux soeurs au vécu partagé, commun, et au regard singulier. Au travers des projets artistiques de la compagnie émergent la notion de la relation, de la place que nous occupons dans le monde. Tel un axe central, cette interrogation est le fondement de la démarche artistique de la Cie du Haut. Nous construisons nos écritures au travers de deux regards et perceptions différentes qui sans
prendre le même chemin convergent vers le même but.Le corps en mouvement et le corps en jeu sont devenus notre vocabulaire de travail. Nous nous intéressons à la rencontre des deux écritures. C'est le mélange, la bascule de l'un à l'autre que nous tentons d'apprivoiser pour inventer une écriture de plateau révélant les liens qui nous relies les uns aux autres.Nous travaillons à partir de ce qui existe, de ce qui est là.Nous observons l'espace, sa construction.Nous observons les postures, les rythmes. Par un jeu d'accumulation de consignes et de paradoxes, nous tentons de retranscrire ce qui arrive sans qu'on l'appel. Nous puisons du réel, nous tendons le fil.
FORMES SPECTACLES
L’URGENCE AVANT LA CHUTE Création 2023
L’URGENCE AVANT LA CHUTE ou "Fabriquer de l’espoir au bord du gouffre"Selon l’expression empruntée à Donna Haraway
Dans ce spectacle, nous nous retrouvons à trois au plateau, trois danseurs.euses et comédien.nes.
Deux femmes, un homme et une centaine de bâtons.
Une table de repas dans un coin, un plateau nu, la parole se déplie à travers les mots des poétesses L. Juniper et M. Wittig et les corps se meuvent au son des impacts de bâtons et bougent depuis des espaces de liberté.
C'est avec une écriture brute, fragmentée et poétique, que nous désirons parler de violence, en choisissant comme point de départ de traverser nous-mêmes des espaces chaotiques frictionnels.
Nous parlons de la violence systémique, de ses mécanismes et de nos agissements possibles face à elle. Plutôt que de fermer les yeux ou de passer en force, nous choisissons de nous déposer sensiblement à l’endroit de la violence afin de pouvoir la reconnaître, la ressentir et percevoir ce que cela transforme et ouvre comme nouveaux possibles.
Interprètes - Aude Le Jeune, Astrid Le Jeune, Jean-Pierre Morice.Regards et accompagnement à la mise en scène David Ropars et Loïc Santiago. Création Lumière Emmanuel Fornès.
Le désir n'est pas une «chose» qui est «là», déterminée une fois pour toute, il est plutôt une ligne de fuite, une tension.Malgré les fragilités de l'Homme, nous sommes des Êtres changeant, tombant, soulevant, se déchirant, se bornant, craquant, explosant, éclatant .... Et pourtant, la plupart du temps, nous résistons. Le désir est ce qui nous enracine au monde.Il est insatiable, changeant et dissident.Aller là où l'inconnu réside. Déborder. Désirer comme élan de vie.
Interprètes - Aude Le Jeune, Astrid Le Jeune. Regard extérieur Jean-Pierre Morice. 40 Min.
PETITE PLUIE ABAT GRAND VENT Création initialement prévue 2021 ( production suspendue Covid).
Nous posons notre regard sur la relation entre l’individu et le collectif. Nous choisissons d’éclairer les phénomènes que l’on n’a pas l’habitude d’observer, les petites choses, «l’invu», invisible provisoire. Le point de départ est un cri, une colère, observateurs du monde et de ses dysfonctionnements. Nous choisissons de reculer d’un pas, de regarder au-delà de la figure, laisser apparaître le fond, ce qui est
entre les lignes, entre les gens. Capter, détecter, être affecté. À l’image d’un sismographe, nous tenterons d’enregistrer et de rendre visible quelques-uns des événements et des textures du monde, de ses soubresauts. Laisser révéler ce qui reste de beau dans le monde, s’émerveiller. Nous décidons de céder plutôt que de lutter, recevoir le monde en se laissant touché par celui-ci. Vibrer et être conscient
de cette vibration. (Sur)Vivre, être dans le monde et rester libre!
Interprètes - Carole Bonneau, Eliz Barat, Nathalie Retailleau, Jean Pierre Morice, Jean Michel Noël, Astrid Le Jeune et Aude Le Jeune.
SCORE Création 2015 - Pièce fondatrice de la Cie.
Nous parlons ici de la place, de la relation à l’autre, de la relation au monde, sous le prisme de la sororité. Pendant 35 minutes, deux corps, deux femmes, deux personnages se font faces et occupent le même espace. L’idée n’est pas de savoir qui le remplira le mieux mais comment le remplir ensemble tout en restant pleinement soi.
Interprètes - Astrid Le Jeune, Aude Le Jeune 35 Min. Regards Nathalie Retailleau et Samuel Constantin
Ces écritures performatives reposent sur des cadres de jeu ouvert, s’inscrivent dans l’instant présent et
interrogent notre place dans l’environnent. Ce sont à la fois des formes performatives et des espaces de
pratique et de recherche . (Petit bois qui vient nourrir la prochaine création).
être, y participer.
CUMULUS#, création 2019, in situ
Nous interrogeons l’espace (son organisation, sa fonction et son détournement possible...) en prenant le prisme de la relation, axe central de l’écriture de la compagnie. Créer une rencontre éphémère entre un lieu, une question et le spectateur. Trouver un commun, une résonance, un lien, le temps du jeu. Écriture éphémère, urgente et nécessaire, dans laquelle le temps est le contenant et l’espace est le lieu de la rencontre. Forme nous invitant à expérimenter, choisir, affirmer.
Interprètes - en alternance Gerry Quévreux ou Aëla Labbé, Astrid Le Jeune et Aude Le Jeune, 3 jours de création en amont, une ou plusieurs representations.
HEIMAT in situ / 2018
Nous explorons l’idée d’un sujet qui est du monde, qui loin de s’en séparer pour le percevoir, doit en
être, y participer.
Interprètes - Astrid Le Jeune, Regard Aude Le Jeune