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QUE LA FÊTE DEMEURE...

Sans étiquette et sans limite, faite de monde, de débordement, de tumulte et d'ivresse" *

STAGE-CRÉATION D’ÉTÉ

La Cie Les Filles de Là-Haut propose un Workshop - Création les 10, 11 et 12 Juillet 2023 à Lorient

avec une représentation le 14 Juillet dans le cadre du Festival de danse de Kerhervy (56).


 

WORKSHOP - CRÉATION

En nous appuyant sur le texte "Laissez-moi ! " Prélude " *, nous faisons un pari un peu fou d'une création éclair.

Inventer ensemble un spectacle en trois jours.

 

Dans ce texte, qui est une lettre de rupture entre la Fête et le Festival, il est question de prise de position, d'affirmation, de détails, de regards amoureux, de fidélité envers soi-même. Rester honnête  avec ses idéaux et ne pas se faire avaler par le diktat de la pensée mesurée. "QUE LA FÊTE DEMEURE, Sans étiquette et sans limite, faite de monde, de débordement, de tumulte et d'ivresse" *

Nous travaillerons à inventer ensemble des gestes de jeu et de danse, gestes prenant appui notamment sur les verbes d'action et sur l'imaginaire dont est emprunt ce court texte. Nous ne souhaitons pas coller mot à mot à cette lettre, mais désirons profiter de son élan. Faire confiance à ce qui nous traverse, à ce qui nous anime, écouter et faire entendre cette Fête qui nous appelle.

* Constellations, Trajectoires révolutionnaires du jeune 21e siècle, Collectif mauvaise troupe, collection l’éclat poche 2014

Création : 15-20 min



PHOTO QUE LA FETE DEMEURE.png

DATES ET TARIFS

- Stage du 10 au 12 JUILLET 2023, 10H/17H

- Représentation au festival de danse de Kerhervy le 14 juillet

- Tarif 120€ /100€ tarif réduit: 3 journées de stage création et une soirée de représentation à Kerhervy.

(Si besoin, des solutions de couchages peuvent être facilitées).

 

Ouvert à tous.tes, curieux.ses de cette aventure. (Être présent.e sur l’ensemble du projet ).

Quelques mots sur le travail de la Cie / Aude Le Jeune et Astrid Le Jeune
Notre écriture est brute, fragmentée, fonctionne par images, et fait coexister et s’entremêler le quotidien et l’onirique. Le geste dansé est souvent endurant, il aime s’user, et par là se déformer, tout en imprégnant les tissus et le souffle des danseurs.euses.
Cette danse laisse apparaître les états émotionnels traversés par les interprètes. La parole est toujours puisée dans le réel, provenant d’une langue contemporaine allant fouiller chez les poète.esse.s, dans les récits amoureux, intimes, dans les articles de chercheurs.euses.  Une langue qui sonde, creuse, observe, constate. C’est comme prendre la parole pour faire le point, interroger l’état actuel des choses.

Nous aimons aller là où nous ne sommes pas attendues, là où la danse flirte entre présence visible et invisible, au coin d’une galerie marchande, dans les couloirs d’une école, entre des tours etc. Cette présence-danse qui interroge les passants, qui laisse de prime abord à distance mais qui avec le temps invite à se parler, à partager des paroles et/ou des danses imprévues nous anime. Il nous plaît de flouter les contours du geste dansé et non dansé, mais aussi flouter les limites entre l’extérieur et le plateau. Nous aimons en effet, naviguer entre des moments d’improvisation in situ parmi le monde et des moments de retour à la boîte noire. Laisser vivre la trace du dehors vers l’espace de jeu.


 

Les Filles de là-haut

Astrid et Aude

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